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J'ai été tentée par la couverture d'abord et peut être aussi par le titre du livre loving frank de Nancy Horan
j'igNorais jusqu'à la fin que je lisais l'hitoire d'un homme très connu dans le monde de l'ART ARCHITECTURAL AMERICAIN (suis-je INCULTE !) . . . Dès la seconde page j'ai été séduite par le livre
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commençons d'abord par l'histoire
du personnage
C'est donc l'histoire romancée de l'immense architecte concepteur Frank Lloyd Wright
né le 8 juin 1867 dans le WISCONSIN et mort le 9 avril 1959 en Arizona (PHENIX).
Il est l'auteur de plus de 400 projets réalisés, musées, stations-service, tours d’habitation, hôtels, églises, ateliers, mais principalement des maisons qui ont fait sa renommée.
Il est notamment le principal protagoniste du STYLE DIT "PRAIRIE" et il est le concepteur des maisons USONIENNES : ce sont des petites habitations en harmonie avec l’environnement où elles sont construites. (Loyde WRIGHT crée ce terme pour qualifier sa vision du paysage des États-Unis, y compris la planification urbaine et l’architecture des bâtiments. Wright a proposé d’utiliser l’adjectif « usonian » à la place d’« américain » notamment pour décrire le caractère de Nouveau Monde du paysage américain comme distinct et libre des conventions architecturales antérieures. Le terme « Usonian » est utilisé aujourd’hui pour identifier la période de l’œuvre de Wright allant de 1932 à la Seconde Guerre mondiale.
C'est seulement en 1991 qu'il a été reconnu par l'INSTITUT DES ARCHITECTES AMERICIANS comme le plus grand architecte américain de l’histoire
Après le divorce de ses parents – William Carey Wright (1825-1904) et Anna Lloyd Jones (1839-1923) – en 1885, il change le nom Lincoln pour Lloyd, en l’honneur de sa mère, dont il devient le soutien financier, ainsi que de ses deux sœurs.
En 1889, Wright épouse Catherine Lee Tobin (1871-1959), dont il aura 6 enfants. ON LUI CONSENT UN PRET DE de 5 000 dollars (il aura toute sa vie des soucis d'argent ) et il achète un lot à OAK PARK dans la banlieue de Chicago.
C’est là, à l’intersection des avenues Forest et Chicago, qu'il construit sa première maison
quelle modernité . . . À partir de 1897,
Son style se révèle, avec le " MAISONS PRAIRIE" dont sa maison d'Oak Park est un précurseur (ci- dessus)
1901/1902
Ce sont des pavillons d’un seul tenant ou en plusieurs parties reliées entre elles, dont Wright soigne particulièrement :
* l'intégration au paysage par le biais de l'horizontalité.
* essaie également de tenir compte des contraintes que le climat continental de la région impose,
* il multipliant les différences de hauteur des plafonds de manière à éclairer et à ventiler les pièces.
* Il introduit également un enchaînement plus fluide et plus ouvert des pièces, en opposition à la structure rigide de l'architecture victorienne, tout en respectant la fonction de chacune d'elles.
Ces innovations passent par l'utilisation d'une combinaison de
MATERIAUX traditionnels
* la PIERRE pour la façade et les sols
* novateurs pour l'époque : BETON et ACIER qui servent de support à des
* CLAIRES-VOIES, des TOITS DEBORDANTS
* des TERRASSES en ENCORBELLEMENT :
en maçonnerie , l'encorbellement ou ASSISE EN ENCORBELLEMENT , désigne toute saillie qui porte à faux au NU D' UN MUR , formée par une ou plusieurs pierres posées l'une sur l'autre, et plus saillantes les unes que les autre . . . Le principe de l'encorbellement permet de construire des VOUTES ou des ARCS dits « en encorbellement », plus facilement que l'arc en plein CINTRE qui fait appel à des cintres en bois.
EN GROS : l'encorbellement, système de construction de pierre ou de bois, permet de porter une charge en surplomb sur le nu d'un mur, d'une pile, d'un contre-fort.
On dit construction en encorbellement pour désigner la partie d'une bâtisse posée sur un encorbellement.
* grandes BAIES
* Le mobilier et l'éclairage électrique sont souvent intégrés au bâtiment.
* Les luminaires sont camouflés par des grilles dont les jeux d'ombre rappellent ceux du soleil à travers les arbres.
* Il en va de même des vitraux, typiques de l'ART DECO qui tamisent et colorent la lumière sans l'obscurcir.
chez lui dans la maison cascade
pierres au sol
tout simplement splendide d'avant garde moderne et même CONTEMPORAIN !
Wright se positionne alors en rupture avec l'architecture classique européenne.
Il s'intéresse à définir un style qu'il qualifie d'organique, inspiré pour une part de son maître (SULLIVAN) , et qu'il estime pouvoir devenir un fondement neuf de la culture américaine.
Dans cet idéal qui ne recherche pas spécialement à imiter la nature, mais qui s'en inspire, la forme des parties de la maison doit découler de leurs fonctions, tandis que forme et fonction ne doivent faire qu'un.
En 1909,
Wright vit une période trouble et a le sentiment d'être parvenu à ses limites. Lassé de sa vie conjugale, en proie à des questionnements sur sa pratique, il part s'installer en EUROPE
iL ABANDONNE FEMME ET ENFANTS c'est l'histoire du livre ! Mais il emmene la femme d'un de ses clients . . . Mamah Borthwick Cheney, dont il était tombé amoureux 1 ou 2 an auparavant
De ce fait t, il provoque un scandale qui faillit ruiner sa carrière, sans compter son train de vie fastueux qui lui vaut d'être perpétuellement endetté et assailli par ses créanciers.
En Europe, Wright visite l'Italie. Il fréquente et influence les architectes d'AVANT GARDE en AUTRICHE en ALLEMAGNE et aux PAYS-BAS
En 1911
il retourne aux ETATS UNIS et s'installe dans le Wisconsin, où il fonde la communauté UNITARIENNE de SPRING GREEN
L’unitarisme est une doctrine qui affirme que DIEU est un seul et même esprit, et non pas une seule nature ou "ousie" en trois HYPOSTASES comme l'affirme le dogme de la TRINITÉ : Père, Fils et Esprit.
Selon le dogme de la Trinité, ces trois personnes divines participent d'une seule nature divine unique
Les grandes Églises chrétiennes - catholiques orthodoxes - sont trinitariennes, chez les protestants il y a un débat sur la divinité de Jésus.
Le courant unitarien se définit comme « antitrinitaire » et nie la divinité de JC
Selon cette doctrine, Jésus est l'homme le plus proche de Dieu ou encore son principal prophète, mais il n'est pas Dieu.
L'unitarisme rejette le christianisme majoritaire en l'accusant de ne pas être strictement monothéiste. ATTENTION : L'unitarisme ne doit pas être confondu avec les EGLESISES UNIATES ou encore les EGLISES UNIES !
Il y construit une série de bâtiments à la fois communautaires, domestiques et agricoles sur un terrain offert par sa mère, et baptise l'ensemble STUDIO TALIESIN, du nom du poète TALIESIN dans la mythologie celtique.
C'est là qu'il s'installe avec Mamah.
Il démarre là une seconde carrière.
Mais le 15 août 1914, dans un accès de folie à la suite de son licenciement, un employé domestique du nom de Julian Carlton, met le feu au domaine et assassine sept personnes à coups de hache, dont Mamah Cheney.
Wright surmonte cette douloureuse épreuve et reconstruit le domaine qui sera de nouveau détruit par un incendie le 22 avril 1925.
Le domaine, encore une fois reconstruit, a été reconnu comme SITE PATRIMONIAL en 1960.
Entretemps, Wright épouse Miriam Noel en 1923, mariage de courte durée en raison de la dépendance de Noel à la morphine.
Wright rencontre alors Olga (Olgivanna) Lazovich Hinzenburg avec qui il s'installe à Taliesin et qu'il épousera en 1928.
Toute cette période est marquée par des déboires financiers et par la raréfaction des commandes.
Il ne retrouvera véritablement son élan que durant les années trente
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LA MAISON CASCADE est l'exemple le plus NOTOIRE (Fallingwater house) qu'il conçoit en 1935 à l'âge de soixante-huit ans. Construite directement sur le rocher où Edgar Kauffman, propriétaire, aimait pique-niquer, la maison offre une superposition de balcons en porte-à-faux surplombant la rivière attenante.
Les angles sont arrondis pour mieux refléter les formes naturelles environnantes.
Un escalier mène à une petite plateforme directement au-dessus de la rivière. Cet authentique chef-d'œuvre attire l'attention sur Wright, lui vaut à nouveau l'intérêt des milieux de l'architecture et relance sa carrière d'architecte.
Ses années les plus fructueuses s'annoncent pour lui.
Nombreux sont ceux qui ont considéré la Fallingwater house comme l'un des exemples les plus représentatifs de l'architecture organique où l'homme et la nature sont étroitement liés.
Dans cette œuvre architecturale, Franck Lloyd Wright a été précurseur en utilisant le liège comme revêtement décoratif et technique pour le sol et le mur.
Dans les pièces d'eau de la chambre du propriétaire, comme dans celles des invités, le liège parcourt le sol et les murs et donne à l'ensemble une impression à la fois feutrée et terreuse.
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PETIT Résumé qui n'est pas e moi
En 1903 à Chicago, l'homme d'affaires Edwin Cheney et son épouse Mamah Borthwick Cheney passent commande de leur nouvelle maison à l'enfant terrible et déjà célèbre de larchitecture américaine, Frank Lloyd Wright.
Six années plus tard, la bonne société de Chicago et la presse américaine sont secouées par le plus grand scandale de ce début de siècle : Mamah, tombée entre temps passionnément amoureuse de Frank, quitte Edwin et leurs deux enfants pour suivre larchitecte renommé en Europe.
Lui-même abandonne sa femme Catherine et six enfants pour vivre cette passion. Berlin, Florence puis Paris pendant la grande crue de 1910, voient passer enlacés autour de leur liberté amoureuse hantée pourtant par la culpabilité, ces amants exceptionnels qui défraient la chronique de lAmérique dévote et pudibonde du vingtième siècle naissant
Mais les tabloïds américains les plus fertiles et les plus sensationnalistes n'auraient jamais pu imaginer comment lhistoire de ce couple sulfureux allait exploser en 1914 après leur retour aux Etats-Unis.
La violence du dénouement laissera pétrifiés, au-delà des familles déchirées Cheney et Wright, le monde des architectes, des féministes et des moralistes de bon ton
captivante fiction historique documentée par l'autobiographie de Frank Lloyd Wright, par les lettres de Mamah Borthwick et par les très nombreux articles dans la presse de lépoque, Loving Frank mêle tout à la fois intrigue amoureuse, émancipation féminine et une plongée dans l' univers d'un des plus grands maîtres de l' architecture moderne
Plus qu'une histoire ( véridique ) qui raconte la passion entre deux personnalités exceptionnelles, ce livre est aussi une plongée dans le Chicago puritain du siècle dernier. . . . La presse a scandale est déjà bien présente ( le pouvoir et l'influence des médias aussi ) comme on va pouvoir le constater.
La réalité du statut de la femme est largement évoqué avec des relents de féminisme.
En tous cas grâce à ce livre j'ai appris des choses sur l'architecture et le personnage